Lavis et encre de chine                        B. de France
Mon leitmotiv est un vers d’une chanson blues enregistrée par Alan Lomax en 1959, chanté par John Henry:
“Un homme est seulement un homme, Mais avant de laisser qu’un moteur me batte, je préfère mourir avec mon marteau à la main”.

Comme un mouvement circulaire la musique a soutenu les noirs du Mississippi dans leur travail manuel très lourd et des conditions de vie infernales. A leur tour ils ont créé une musique innovatrice et visionnaire, le blues, père du rock.

 

 

                   Lavis et encre de chine                       B. de France

Le travail manuel représente pour moi un épanouissement et la réalisation de mes idées, je crois en l’artisanat et y investie malgré la vie dure que lui donne l’industrie.

Le travail et la technique qu’il nécessite, les matériaux qu’il utilise le rendent unique et précieux, il exprime personnalité. Il aide à préserver de savoir-faire et l’écosystème.
C’est pourquoi tout type d’artisanat ou de technique analogique restera de valeur.

 

                  Lavis et encre de chine                        B. de France
La musique m’inspire, comme un dialogue avec d’autres créateurs. Elle ouvre l’âme et l’esprit, et comme toute autre expression artistique, communique.

On peut faire une analogie entre l’artisanat et l’LP, le vinyle. L’artisanat et l’analogique sont confrontés à l’industrie. La valeur des objets créés avec soin, poésie et leur qualité intrinsèque peut l’emporter sur la concurrence du low-cost. Le coût de leur réalisation sont majeurs et ils nécessitent d’un soin supérieur.

La qualité des objets manufacturés est supérieure aux objets industriels, leur prestation dure dans le temps. Preuve en est que la vente du vinyle depuis 2010 a dépassé la vente du CD.

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